Christian m’a honnêtement exposé la modestie des ressources humaines que peuvent mobiliser aujourd’hui de telles structures. Ce faisant, ils vont à l’essentiel. Ils soutiennent prioritairement les actions portées par des équipes fortement mobilisées et qui ont déjà engagé des actions concrètes. Dans le domaine de la pédagogie à la non-violence, beaucoup d’établissements sont aujourd’hui concrètement et durablement mobilisés. Avec des plans pluriannuels, avec des adossements à des associations ad hoc et à des collectivités territoriales, etc…

Quand à la Décennie, elle travaille vraiment, exclusivement, à partir des initiatives portées par ses membres. Les forums sont l’occasion pour eux de rendre compte de ces initiatives, et la Décennie ne fait qu’en promouvoir et labelliser la tenue.

Concernant le Collège Cévenol et son rôle, ou sa légitimité, dans le domaine de la non-violence, le jugement est sans nuance. Le Collège vit sur un acquis qui s’est arrêté avec la présence de ses fondateurs et, quelles que soient les déclarations d’intention ou colloques thématiques à ce sujet, rien de concret n’a été entrepris pas le Collège en ces domaines. Pire, si le Collège est membre de la Décennie, c’est bien parce que celle-ci l’a sollicité et non de sa propre initiative. Et depuis qu’il en est membre (9 ans), aucune proposition n’a été faite par le Collège pour agir en ce sens.

En conclusion, le MIR se dit prêt à soutenir toute initiative du Collège mais certainement pas à y suppléer. La Décennie apportera son soutien à toute proposition concrète s’inscrivant dans sa charte mais ne la réalisera pas en lieu et place d’un établissement qui ne saurait y pourvoir lui-même.