Daniel Loupiac a été élève surveillant de 1950 à 1952, puis prof de maths et maître d’internat de 1958 à 1960 et de nouveau prof de 1963 à 1974 donc 15 ans au total. Pourquoi le Collège ?
Si j’y suis allé comme prof ce n’était pas pour l’amour des maths, mais bien pour ce que le collège représentait c’est-à-dire "chrétien, international, pour la paix" et nous en sommes partis lorsque cet idéal semblait se perdre. Il ne faut pas croire cependant que c’était le paradis sur terre, il y avait comme partout des problèmes et des tensions, mais le personnel dans l’ensemble poursuivait les mêmes buts.

Avez-vous trouvé l’enseignement comme un métier difficile ?
Le métier d’enseignant est difficile en lui-même car il faut s’intéresser en particulier à chaque élève au delà de la matière enseignée et trouver les moyens de le motiver, c’est d’autant plus difficile avec les médias actuels. Je pense que nous avons eu beaucoup de chance à l’époque où nous y étions.

Quelques souvenirs particuliers d’élèves qui vous ont marqué ?
Nous étions plus proches de ceux qui habitaient DAR SAADA (la maison du bonheur) qui a été remplacée par "l’Entrecôte» ! A l’époque c’était une partie "extérieure" de l’internat et nous y vivions avec une quinzaine d’élèves.

Et aujourd’hui, le Collège vous semble-t-il en mesure de se sortir de ces années si difficiles ?
Oui, si on définit bien les objectifs et qu’ils soient partagés par l’ensemble des profs et des familles d’élèves.

Serez-vous parmi nous pour Pentecôte 2009 ?
Oui avec un immense plaisir !