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Wednesday 20 May 2009

2000 pages de C.F.D. sur une clé USB !

Monday 11 May 2009

La collection complète des CFD en ligne !

Les anciens numéros du C.F.D. sont en cours de numérisation et près de la moitié sont déjà consultables en ligne. Tous les détails de ce projet titanesque se trouvent dans ce billet. Vous pourrez y lire également l’histoire de la naissance du premier numéro du CFD en mars 1946 et en savoir un peu plus sur l’un des secrets les mieux gardés parmi les surprises qui vous attendent lors du week-end de la Pentecôte : le numéro spécial 70e anniversaire du CFD, élaboré dans la plus pure tradition de ses illustres prédécesseurs.

Wednesday 29 April 2009

Documents bibliographiques

Pour préparer votre venue, pour retrouver votre mémoire, pour élargir votre horizon, voici, avec l’aide de Guylaine et Marianne, une ébauche de sources bibliographiques sur le Collège Cévenol, le plateau du Lignon et toute l’histoire, ou "les" histoires qui les entourent. Nombre de ces livres, quand ils ne sont pas épuisés, seront disponibles chez les Libraires du Chambon sur Lignon. 

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Friday 13 March 2009

Questions & réponses sur la pentecôte


Pourquoi m’inscrire dès maintenant ?
Pourquoi m’inscrire alors que je ne peux pas venir ?
Et si je peux donner un peu plus pour aider ?
Et pour l’hébergement, je fais comment ?
Et si je suis du Chambon ou alentour, je peux recevoir des anciens chez moi ?
Et pour venir, je fais comment ?
Et si je veux donner un coup de main sur place ?
…et si j’ai d’autres questions ?

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Programme prévisionnel


Plus de 400 d’entre nous ont déjà manifesté leur intention de venir. Peut-être serons-nous un millier ! Pour eux, pour vous, pour nous, c’est une belle opportunité de renouer et créer des contacts, de découvrir d’autres anciens et surtout le Collège actuel. De participer à ses réflexions sur son présent et son avenir, de faire la fête, de partager, de communiquer, de communier, de vivre un moment très fort.

Le programme complet (en attente de vos propres propositions de participation...) sera mis à jour sur le blog et remis à l’arrivée. En voici déjà la trame générale !

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Friday 16 January 2009

Lancement du Réseau Ecole et non-violence

Lancé par la Coordination française pour la Décennie, le Réseau Ecole et non-violence relie des personnes travaillant dans des établissements scolaires qui s’engagent pour l’éducation à la non-violence et à la paix. Le Réseau propose un partage de savoir-faire, de pratiques, de ressources, de réflexions dans ce domaine. Lieu ouvert de rencontres, laboratoire d’idées et de recherche, outil évolutif, le Réseau est basé sur une participation volontaire permettant d’apporter de multiples éclairages, concrets et réalistes, sur ce que recouvre l’éducation à la non-violence et à la paix. Un forum de discussion vous permet d’échanger au mieux sur ces pratiques.

www.ecole-nonviolence.org/

Thursday 4 December 2008

Suggestion n° 7 : Le nom des baraques

Quel bonheur, j’ai enfin retrouvé l’origine des noms de nos baraques construites en 46 et 47 ! Ceux qui ont parcouru le blog des "Petites et grandes histoires" savent combien cela a pu prêter à questions et interprétations aussi diverses qu’incertaines :

Modazanga veut dire le « lieu où on est bien » en malgache.
Tagheia veut dire le « petit couvre-chef » en marocain.
Bond koya veut dire la « petite maison » en suédois.
Kaïnha, veut dire la « cabane » en amanite.
Cosmos, veut dire, mais c’était déjà plus évident, « univers » ou « ornement » en grec ancien.

Quant au groupe de 6 internes qui occupait l’étage supérieur de la maison du directeur, ils étaient à
Ncongui, ce qui veut dire « haut perché » en camerounais.

Ces noms avaient produit deux acronymes :

Mota, qui désignait l’internat des plus jeunes (Modzanga et Tagheia)
Ncokabo, qui désignait l’internat des plus grand comprenant alors Ncongui, Cosmos, Kaïna et Bond koya !

Et si on peignait sur chacune d’elle son nom d’origine avec sa traduction ?
Oui, je sais, on pourrait aussi les repeindre dans leur couleur d’origine mais il faut bien en laisser un peu pour plus tard :-)

PS : Quand à MILFOR, j’avais entendu beaucoup de suppositions poétiques. Il s’agit simplement de la contraction des prénoms de MILdred Theis et de FLORence Sangree. ce qui n’en est pas moins poétique, bien au contraire. Mais sommes nous bien sur que les garçons qui occupent maintenant ce bâtiment le savent ?

Monday 1 December 2008

Suggestion n° 6 : La cabanne des éclaireurs

Cette quasi ruine que j’ai photographiée le mois dernier, ce n’est ni plus ni moins que la petite cabane des éclaireurs. Construite en lisière du terrain du Collège, elle fut d’abord bâtie en rondins puis reconstruite plus tard en dur. C’était l’époque où la troupe d’éclaireurs et de leurs aînés était intégrée à même l’internat du Collège. Comment s’appellait-elle ? Je n’ai pas retrouvé son nom. Y a t-il encore des scouts unionistes aujourd’hui au Chambon ou sur le plateau ? Forcément. Voire même à l’internat ? Il faudrait demander au Pasteur Andreas Braun. Il doit bien y avoir parmi les anciens quelques "aînés" qui vont s’emparer de cette question au nom de leur activité de jeunesse, n’est ce pas ? D’ailleurs, ce pourrait être l’occasion de se rapprocher des jeunes du plateau, futurs lycéens, à s’intéresser et s’associer à la vie du Collège Cévenol avant qu’ils ne s’orientent vers d’autres établissements...

"BP" (se prononce [bipi] en anglais) : Be Prepared (sois préparé, sois toujours prêt).
Les anciens scouts du Colège sont-ils toujours prêt ?

Suggestion n° 5 : Pavoiser le Batisco

S’il y a bien une chose qui caractérise le Collège Cévenol, c’est le nombre de nationalités qui y ont été présentes durant ces 70 ans. Toutes ? Certes non, mais pas loin. Des dizaines et des dizaines, voire une bonne centaine. Or cela ne frappe pas l’esprit quand on s’y rend.

Et si nous profitions de la pentecôte 2009 pour pavoiser le Batisco avec les drapeaux de tous les pays concernés ? Nous pourrions préparer en amont les hampes et leurs supports. Les fixer sur la corniche du bâtiment. Il nous faudrait faire recenser les nationalités considérées pour attester de la réalité, même partielle, de leur présence passée. Nous pourrions nous adresser à chaque ambassade ou consulat présent en France pour les inviter à offrir leur drapeau et à se faire représenter par l’un des leurs pour une cérémonie qui pourrait avoir lieu le samedi en fin de matinée par exemple ?

Nul doute que cette image colorée deviendrait vite emblématique.

Suggestion n° 4 : Les camps de travail

On a beaucoup dit sur les anciens élèves, les anciens professeurs, les anciens membres du personnel, mais je trouve que l’on n’a pas encore assez parlé des anciens "campeurs". Ceux de tous les camps de travail qui se sont succédés continument d’année en année.

Mars 46 : le terrain du Chomier est acheté puis la ferme du Luquet.
Été 46 : 70 campeurs représentant 8 nationalités ouvrent le chantier. Ils défrichent,  montent les premières baraques en préfabriqués récupérées en Suède et acheminées au Chambon. Ils aménagent le Luquet.
Été 47 : 215 campeurs (dont mon père ;-) représentant 13 nationalités poursuivent le montage d’autres baraques, font les peintures, terrassent la route et le terrain de sport, poursuivent divers aménagements.
Été 48 : 261 campeurs (14 nationalités) terminent les routes, nivèlent le terrain de sport et les cours de tennis, creusent la cave, continuent peinture et aménagement divers.
Été 49 : 145 campeurs (15 nationalités) poursuivent les travaux de la route, des tennis et de la cave, creusent les égouts, installent l’électricité, etc.

Qui sont-ils ? Des anciens élèves pour beaucoup, des professeurs et personnels en activité qui ne partent pas en vacances, des éclaireurs, des pionniers, des enfants, des parents, des volontaires d ‘un peu partout aussi. Allemand(e)s, américain(e)s, anglais(e)s, autrichien(e)s, belges, camerounais(e)s, canadien(ne)s, danois(e)s, espagnol(e)s, finlandais(e)s, grec(que)s, hollandais(e)s, hongrois(e)s, italien(ne)s, norvégien(ne)s, pakistanais(e)s, portugais(e)s, sud-africain(ne)s, suédois(e)s, suisses, tchécoslovaques. Et plusieurs apatrides formels.

Les camps se sont poursuivis chaque année, je ne les cite pas tous. Les campeurs ont participé à toute les constructions, toutes les rénovations. Ce sont eux qui ont construit notre collège (et même les Castors : cf. le témoignage de Jean Claude Allin) et qui l’entretiennent encore. Les camps de travail existent toujours : ils sont organisés par les Amis américains chaque été, trois semaines durant, en juillet.

Ne devrions nous pas, à l’occasion de cette Pentecôte 2009, leur rendre un hommage particulier ? Faire l’effort de retrouver les noms de chacun d’entre eux, de faire une plaque commémorative, bref de remercier leurs actions passées et promouvoir leur action présente ?

Suggestion n° 3 : Le potager du Luquet

C’est dans les années cinquante qu’avec le concours de quelques bonnes volontés (toujours les mêmes d’ailleurs), élèves et professeurs entreprirent d’utiliser l’ancien potager de la ferme du Luquet pour le transformer en petit jardin botanique. Il se situait dans la pente en contrebas du muret. Terrassement, amendement, soutènement, cultures éphémères, qu’en reste-t-il aujourd’hui ?

Pourquoi ne pas proposer d’en réhabiliter l’idée, d’en faire pour partie un "jardin de curé" pour y cultiver surtout des plantes médicinales et aromatiques. Ou simplement un verger ? Il est bien exposé au soleil et cela devrait pouvoir intéresser les professeurs de sciences naturelles ?

Suggestion n° 2 : La Chapelle

C’est dans le courant de l’année scolaire 54/55, que plusieurs élèves avaient demandé et obtenu un endroit dans le collège où l’on puise se recueillir dans une ambiance favorable tout en étant sûr de pas être dérangé. Le vieux four du Luquet avait été unanimement choisi pour cela. D’autant que cette affectation correspondait à un désir de Mr et Mme Sangree lors de l’achat du Luquet. Le collège avait d’autant bien fait les choses que des dons suffisants avaient procuré les fonds nécessaire. Une porte et des fenêtres de chêne furent posées, le sol recouvert de lauzes, l’intérieur garni d’une croix et de bancs. Cette chapelle n’était bien sûr pas faite pour célébrer des cultes avec une nombreuses assistance. Elle était seulement destinée à permettre à chacun de lire la bible et de prier, en un mot d’écouter Dieu dans le silence. Dieu ou soi-même, c’est déjà beaucoup.

Alors, si à l’occasion de la Pentecôte 2009, nous pouvions faire en sorte que celle-ci soit ré-ouverte et réaffectée à cet usage, ce serait bien. Serait-elle fermé par "précaution" ? Pour ma part, je ne crains pas les dégradations. Faisons confiance aux élèves, respectons leur capacité de discernement, responsabilisons-les, car ce sont bien là les fondamentaux d’une éducation non-violente et confiante en l’autre.

Comme tous les grand lycées historiques (Louis le Grand, Henri IV , Michelet, ...) le Collège Cévenol a sa propre Chapelle. La plus humble et c’est heureux. Et la seule, incontestablement, qui ait été rebâti pas ses propres élèves.