Pourquoi cette rencontre ?

Avant toute chose, pour que chacun, quel qu’il soit, éprouve l’envie de venir et trouve sur place ce qu’il est venu y chercher. A commencer par le simple plaisir de revenir jeter un coup d’œil au Collège, justement le jour où, plein d’autres que lui sont justement là. Aubaine. Et rien de plus si cela suffit à son plaisir. Et ce sera très bien ainsi.
Pour que cela soit réussi, l’équation est simple : être un maximum de personne, plusieurs centaines, c’est déjà assuré ! Plus de mille… et pourquoi pas ? Il suffit que chacun d’entre nous prenne le temps de retrouver trois ou quatre personnes, farfouille sur le web, dans les annuaires et téléphone, écrive, rencontre….
Pour que cela soit réussi, il faut aussi proposer un rendez vous simple, ouvert et rassembleur, avec de bonnes options de rattrapage. Le choix se porte donc sur le dîner du samedi soir. Et pour ceux qui ne peuvent pas rester la nuit, on partagera préalablement le déjeuner du samedi et pour ceux qui ne peuvent venir que le lendemain on remettra ça au déjeuner du dimanche. Trois moments conviviaux donc. Trois moments de rassemblement avec le plus fort des trois entre les deux autres.

Pour permettre aussi à chacun d’exprimer sa partition et de la partager avec d’autres
, quelles que soient ses motivations, conviviales, ludiques, historiques, structurelles, pédagogiques, spirituelles, et ses centres d’intérêts sur le passé, le présent et l’avenir du Collège.
Pour cela, le mieux est certainement de mettre à la disposition de ceux qui le souhaitent, un ensemble « d’atelier-débats » sur autant de sujets qu’il sera souhaité par les uns et les autres. Ces ateliers pourraient avoir lieu le samedi après midi, après une brève mais nécessaire introduction générale, et être « restitués » le lendemain matin, lors d’une assemblée rassemblant tous les présents.
Le thème suggéré de la paix et de la non-violence doit bien apparaître comme un fil directeur s’inscrivant de facto dans l’histoire même du Collège, mais en aucun cas comme une figure imposée. Il permet à ceux qui le souhaitent d’y inscrire leur propre contribution et aux autres de la vivre en acteurs ou simples spectateurs de celle-ci.

Faut-il se structurer pour organiser cette rencontre ?

Nombre de corps constitués existent déjà. Il se retrouvent d’ailleurs tous au sein de l’Association Unifié du Collège Cevenol. A commencer par la direction du Collège, les représentants des professeurs et du personnel, ceux des élèves et des parents d’élèves actuels, la Fédération protestante, le pasteur du Chambon, la municipalité et bien sur l’Association des anciens. Tous ceux qui sont déjà parties prenantes de ces structures souhaitent bien sur contribuer à l’organisation et au succès de ce rassemblement. Mais la très grande majorité de ceux qui se mobilisent aujourd’hui sur le net et au-delà, se situent complètement en dehors de celles-ci. Certains, informés des difficultés rencontrées depuis des années, et récemment encore, dans la gestion et l’administration du Collège, souhaitent sans réserve apporter leur soutien, y compris financièrement, à tous ceux qui voudront positivement contribuer à relancer le collège sur la base de ses fondamentaux. Et tous, en aucun cas, ne souhaitent s’adosser à l’une ou l’autre des parties prenantes afin de n’être d’aucun parti pris entre ceux qui ont aujourd’hui la charge quotidienne de gérer le présent et proposer des solutions d’avenir.
De facto un « comité de coordination de la rencontre » est en train de se créer. Faut-il le formaliser ? C’est sans doute la réunion du 8 novembre qui clarifiera cette question. Cela ne vaut que si c’est le souhait de tous.

Que faire pour commencer à préparer la rencontre ?

Premier chantier :
Réunir le maximum de monde. Plusieurs propositions concrètes se sont déjà exprimées.

Recenser tous les documents fournissant des noms d’anciens, saisir toutes les informations les concernant, les renvoyer à Laurent, agréger celles-ci, les mettre à disposition de tous.

Retrouver et tenter de contacter le plus grand nombre d’entre nous. Téléphone, courrier, mail, les inviter à s’inscrire dans cette démarche.

Organiser des retrouvailles locales, comme à Paris et au Chambon, afin de permettre de se rencontrer préalablement, juste pour le plaisir et, ainsi, participer par cette seule présence à la dynamique de rassemblement en cours. Une réunion se prépare déjà en Suisse, une autre va se lancer à Strasbourg. D’autres auront encore lieu à Paris et au Chambon…

Autres chantiers : Produire du contenu pour la rencontre. Plusieurs propositions concrètes se sont déjà exprimées.

Editer un CFD historique traversant les sept décennies du Collège. Interview, événements, écriture, mis en page, édition, Roland Mayer est prêt à coordonner le tout. Pour cela prendre contact, avec l’équipe qui se constitue. Voir le billet sur ce thème qui sera mis à jour.

Monter un documentaire historique sur toutes les images filmées du Collège Cévenol. Récupération des films les plus anciens, sélection des images, montage, Paul Dopff est prêt à coordonner le tout. Pour cela prendre, contact avec l’équipe qui se constitue. Voir le billet sur ce thème qui sera mis à jour.

Constituer la bibliothèque virtuelle du Collège. Avec tous les documents produits par le Collège Cévenol lui-même, y compris et surtout les CFD et Yearbooks de chaque année. Chacun sera scanné et mis en ligne. Identifier aussi tous les ouvrages écrits pas des anciens et en donner les références. Laurent Pasteur a commencé ce travail et sollicite chacun pour lui envoyer toutes les informations et éléments permettant d’y contribuer.

Privilégier des animations avec des élèves et professeurs actuels et anciens. Comme cela fut toujours le cas des rencontres annuelles du 1er novembre devenues quinquennales de la pentecôte. Des contacts sont actuellement pris avec Jérôme Savary, Pierre Benichou, Graeme Allwright. Mais ils ont le droit aussi de ne venir que pour leur plaisir à eux. D’autres peuvent également prétendre se produire. Nous avons toujours su le faire au Collège, théâtre, danse, musique… nous n’avons jamais eu de réserve dans nos capacité d’expressions.

Tous autres chantiers peuvent et doivent maintenant s’ouvrir, soit sur sous la forme d’actions à préparer en amont de la rencontre, soit sous la forme d’atelier-débats ou autres activités à animer lors de la rencontre. A chacun de s’en emparer.

Logistique :  Nous sommes aussi rentrés dans quelques détails logistiques à approfondir : badges, modalités d’accueil, hébergements, etc… Nous avons été attentifs à focaliser nos propositions sur des approches impliquant un minimum de ressources humaines sur place pour éviter de trop embraser et donc de mal étreindre…

Pour les badges nous suggérons de mettre en évidence la période (entrée-sortie) et les noms et prénoms. Avec une couleur différentes par catégories « Elèves » « Professeurs » « Personnels » « Amis ». Et, comme certains ont occupés plusieurs fonctions, ils auront 2 badges !

Pour les contacts sur place, nous proposons un mur, où tous ceux qui seront annoncés viendront eux-mêmes dés leur arrivée, indiquer sur des tableaux préparés à cet effet, leur lieu de séjour, leur téléphone ou toute indication permettant d’être contacté et de prendre contact avec ceux qui sont là.

Pour les photos souvenirs, un « studio » libre d’accès pourrait être préparer permettant à chaque groupe qui le souhaite de s’y donner rendez vous et de s’immortaliser.

Pour les contributions historiques, « on » pourrait scanner ou photographier sur place tous les documents et objets apportés par les uns et les autres et témoignant de l’histoire du Collège. Tout pourrait alors être mis en ligne et constituer une « donation »  pour le musée virtuel du Collège Cévenol.

Pour les absents, un réseau de webcam pourrait être installé. Une liaison skipe mise en place. Ceux, qui sont trop éloignés, pourraient ainsi accès rentrer en contact directement ! D’une façon générale, tout un volet numérique est à concevoir et mettre en place.

Pour les inscriptions, il sera très important de prévoir l’usage du net comme du courrier et des modes de paiement internationaux.

Et surtout, ce que nous avons clairement affirmé, unanimes, c’est que chacun doit bien se sentir exempt de toute obligation. Juste s’apporter lui-même, sans réserve, sans états d’âme, présent, pas présent ; disponible, pas disponible ; acteur, spectateur ; producteur, consommateur. Juste ce qu’il souhaite être, comme il souhaite être. Une seule chose compte, être là, quelques heures, tous ensemble, simplement. Et pour ceux qui ont soif de plus d’autre chose, tout le reste coulera de source.

Merci à tous. C’est toujours un vrai plaisir de réunir ainsi ce qui est épars et qui, sans cela, aurait continuer sans doute de s’ignorer...

Laurent Pasteur