
Nous retournons chez Sam pour déjeuner de son fameux papet
vaudois qui mijote depuis l’aube. C’est là enfin que je retrouve et découvre en
même temps mes complices anciens et bloggeurs, ceux qui m’ont « gentiment »
poussé à entreprendre ce marathon Vivarais et sans lesquels je serais encore
tranquillement dans ma petite maison. Alain Guinchard (59/61), Annie Chapelle
(63/64), Elisabeth Beaupère (Pamela) (68/72), Johan Cachard (81/98), Antoine
Cathala (73/96), Francis Deval (69/76), Fernand Clerc (53/54), Jean Jacques
d’Hem (62/64), André Swartebroekx (60/65), Benoit Danse (73/76), Francis
Heizmann (58/61), Samuel Debard (64/69), Guylaine Carrot (68/73). Puis plus
tard Florence Child, qui du coup n’est pas sur la photo ! (Pour compenser, elle
est dans le journal plus tard). Tout ce beau monde sirote Clairette de Die et
déguste fougasse et zacoustis apportés par Francis. Ce qui est frappant, c’est
cette complicité instantanée qui s’instaure. Comme le 18 octobre dernier.
Malgré les différences générationnelles, malgré des personnalités si
différentes, on se découvre soudain des amis de toujours. Troublant. Je peux
avec eux leur restituer tous mes entretiens, partager mon ressenti, mon
optimisme et ma prudence. Ce que j’ai compris, ce vers quoi il me semblerait
bien d’aboutir. Et puis nous réunir aussi nous-même autour des mêmes priorités,
car après tout, aucun d’entre nous, le jour où il a écrit son premier
commentaire sur le blog, ne pensait pas que nous nous retrouverions là,
quelques semaines après, porteurs de tant d’enjeux.
Comments
Thursday 13 November 2008 | 12:05
Pour ma part je n'ai rien ressenti de troublant du fait de cette complicité instantanée toute autant que spontanée.
Je sais que personne ne se sentait en terre hostile, et que l'objectif n'était pas de prendre un contrôle de je en sais quoi.
Ce qui m'a troublé c'est que non seulement des représentants du collège soient présents, mais aussi des élus de communes du plateau aient fait le déplacement pour assister à cette réunion.
J'ai été troublé parce que cela m'a fait penser à ce que me disaient Mme Carillat et surtout Miss Lesley Maber qui ont vécu les premières heures du Collège.
Elles m'avaient toutes deux dit que le dénominateur commun des gens de cette époque était la victoire sur la peur.
Et il y en avait de bonnes raisons d'avoir peur.
Ami Laurent, il y a parfois de bonnes raisons d'avoir peur. Comme par exemple quand on réveille un monstre qui semble endormi...
Mais toute peur peut se vaincre, surtout quand on est plusieurs.
Thursday 13 November 2008 | 16:45
Tres content de la réunion du 8 novembre. Je suis disponible si vous avez besoin de moi compte tenu de ma proximité avec le collège. Sam a mes coordonnée. Hier j'ai envoyé un message sur le blog de Pierre Bénichou por l'informer du rassemblement de Pentecote car il était au collège en même temps que moi. Je lui ai demandé de me communiquer les nom d'élèves dont il se souviendrait pour les rechercher. d'autre part j'ai pris contact avec mes voisins pour retrouver des élèves habitant sur la région car le bouche à oreilles et le téléphone Arabe semble meilleur que les télécoms dans la région.
Je vous tiendrai au courant des suites de mon enquête.
Amities à Tous