Je retrouve Andréas Braun, le pasteur du Chambon. Retrouve, parce que nous avions déjà eu l’occasion d’échanger ensemble plusieurs mails et conversations téléphoniques. Mais je le découvre aussi puisque, comme tous ceux que je rencontrerai ce week-end, je ne l’avais jamais croisé auparavant. C’est Andréas qui le premier m’a encouragé et aidé à aller de l’avant. Lui aussi est arrivé il y a peu et il s’est aussitôt employé à retisser les liens entre la paroisse et le collège qui s’étaient trop distendus. Il est heureux de cet élan et s’emploiera à y contribuer sans réserve. Il se réjouit de ce qu’il entend au Chambon, de cet espoir qui naît dans les conversations, comme si, soudain, chacun pressentait que, peut-être, là, passait une étincelle, un souffle, qui allait contribuer à ranimer les braises si fragiles qui semblaient s’étouffer faute d’une attention plus commune et mieux partagée. Il nous attend tous avec enthousiasme.