23May2009
Il faut cultiver notre jardin

Non, ce n’est pas de la figure du président dont il est question, mais bien du jardin de Tom. Nous avons simplement souhaité, avec l’accord de Carmen, contactée par Florence, de couper un peu les herbes folles qui commençaient à envahir le jardin de la célèbre maison des Castors. Ni une ni deux, les hommes à tout faire de l’AACC, Philou, Annie et moi même, avons chargé le 4X4 avec la tondeuse et la débroussailleuse. Une heure de boulot après, le jardin avait retrouvé un aspect plus engageant, qui permettra aux anciens qui le souhaitent de venir se recueillir devant la maison de leur cher prof d’Anglais. (*)
Sam Debard
"Il faut cultiver notre jardin" dis-je en titre. Pourquoi cette facile citation de
Laurent Pasteur
"Il faut cultiver notre jardin" est une métaphore qui peut en quelque
sorte signifier : laissons de côté les problèmes métaphysiques (critiqués tout
au long de Candide à travers l’image du philosophe Pangloss), et occupons-nous
au contraire des choses que l’on peut changer, améliorer. En d’autres termes,
cela signifie qu’il faut s’appliquer, tout simplement, à faire évoluer la
société en général et le Collège Cévenol en particulier et à les rendre
meilleurs. Et nous tout autant par la même occasion.
(*) : Pour tout témoignage à ce sujet, rendez vous sur l’hommage à Tom, ou sur son histoire
(*) : Pour tout témoignage à ce sujet, rendez vous sur l’hommage à Tom, ou sur son histoire
Comments
Saturday 23 May 2009 | 17:01
Bravo pour cette initiative !
Montaigne, quant à lui, va être bien étonné, mais de là où il est, je suis sûr qu'il approuve !
Saturday 23 May 2009 | 18:23
Et Voltaire...?
Saturday 23 May 2009 | 19:39
Doris Weeber :
Il prend ça avec philosophie !
Saturday 23 May 2009 | 21:38
Montaigne a transformé l'essai devant le candide Voltaire...
Saturday 23 May 2009 | 23:01
Cette confusion me plait. J'aime beaucoup le personnage de Candide et je préfère de beaucoup Montaigne à Voltaire. Ceci explique d'autant plus cela que je relisais ce matin, avant l'éciture du billet, quelques extraits des essais picorés au hasard...
Sunday 24 May 2009 | 13:14
Onc ne furent à tous, toutes grâces données. Aussi voyons nous qu'au don d'éloquence, les uns ont la facilité et la promptitude, et ce qu'on dict, le boute-hors si aisé, qu'à chaque bout de champ ils sont prests; les autres plus tardifs ne parlent jamais rien qu'élabouré et prémédité. [...] si j'avois à conseiller de mesmes, en ces deux divers advantages de l'éloquence, de laquelle il semble en nostre siècle que les prescheurs et les advocats facent principale profession, le tardif seroit mieux prescheur, ce me semble, et l'autre mieux advocat.
Michel Eyquem de Montaigne, Essais, Livre I, Chap. 10.
Prêcheur ou avocat, chacun se reconnaîtra :-)