J’y ai rencontré Bruno avec qui j’avais pris rendez vous. Bruno Lena est vice-président de La Ligue de l’Enseignement en charge notamment de la culture de la Paix (Lire son excellente contribution au dernier congrès : « Comment faire société dans ce monde obscur »)  . Il représente La Ligue au sein de la Coordination de la décennie pour la promotion de l’éducation à la non-violence. Très intéressé lui aussi par nos projets et notre mobilisation, il s’engage à nous apporte tous le soutien souhaitable. A commencer par la coordination à mettre en place avec la Fédération des œuvres Laïques de la Haute-Loire qu’il va informer.

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J’y ai aussi retrouvé mon ami Gaby à qui j’ai parlé de notre projet en cours. Il est prêt à venir participer à nos travaux sur l’éducation à la non-violence et au respect de l’autre au travers de l’internationalisme... Professeur d’allemand, Gabriel Cohn Bendit, fut l’un des fondateurs du Lycée expérimental de Saint-Nazaire en 1982. Infatigable militant de l’éducation alternative il a fondé le GREF (Groupement des retraités et éducateurs sans frontières) en 1988 (dont mon père fut un acteur de terrain durant plusieurs années). Et plus récemment le REPTA (Réseau éducation pour tous en Afrique).


J’y ai découvert bien d’autres initiatives intéressantes auxquelles le Collège (les élèves, les professeurs) pourrait souhaiter s’associer. Soit à l’occasion de la pentecôte 2009; soit plus durablement :

 

Le Marathon des Miles de l’Art. C’est un projet artistique se déroulant dans le cadre de la décennie internationale, dont la mission est d’appréhender la paix à travers l’art et de faire peindre autant de fresques que possible aux quatre coins du monde. Concrètement, il s’agit de réaliser un mile (1,609 km), soit 440 toiles, par thème. Le projet compte aujourd’hui 12 thèmes et se monte à un total de 5 280 toiles, soit environ 20 km.

 

L’association Vivre sans Frontières. C’est une structure qui permet aux collégiens et lycéens de rejoindre une famille d’accueil française et de poursuivre leur scolarité dans l’établissement le plus près. Quand on songe à la tradition d’accueil de toutes les familles du Chambon, nombre d’entre elle pourraient être intéressés à accueillir un jeune et le Collège serait à même de lui garantir une éducation de qualité, rodé à l’accueil de nationalités étrangères. C’est peut-être un dossier qui pourrait être initié par les Chambonnais eux-mêmes. Et l’association venir à la Pentecôte présenter son rôle.

 

Le Réseau–Ecole–Non-Violence. Initié par la Décennie, il est au service de tous ceux qui développent ou souhaitent développer, au sein d’un établissement scolaire, des expériences d’éducation à la non-violence et à la paix, dans le respect des approches, des appartenances et des pratiques : enseignants, chefs d’établissement, CPE, infirmières scolaires, etc. Ce Réseau s’adresse également aux élèves qui souhaiteraient témoigner sur une expérience d’éducation à la non-violence et à la paix. Le Collège mais aussi l’association des anciens elle-même, celle des parents d’élève (Yanni !) devrait de toute urgence s’y intégrer !

 

The peace factory. La fabrique de la paix est une exposition interactive, ludique, permettant aux jeunes d’aborder sans tabous les préjugés et les comportements qui causent ou apaisent les conflits. Elle a été initiée par la Fondation pour l’Education à la paix, basée à Utrecht (Hollande). Elle est soutenue par la Fondation Evens au niveau international et diffusée en France par La Ligue. Ne pourrions-nous pas envisager très rapidement de faire venir cette exposition itinérante au Chambon ? Il suffit peut-être juste de le décider et de prendre contact...