J’arrive chez Sam Debard (64/69), connu ici comme le « loup blanc » m’a-t-on dit. Sam est un ancien du Collège, mais aussi un parent y ayant mis tous ses enfants. C’est une grande gueule, généreuse mais sans précaution. Il bouscule les ordres établis quand ceux-ci lui semblent illégitimement freiner les propositions novatrices. A commencer par celui des médecins, ce qui demande un courage certain. Sans remords ni regrets, Sam avance toujours, se désole d’avoir blessé et, déjà, avance plus loin encore. Sans lui, que je ne connaissais pas jusqu’alors, je n’aurais pas avancé aussi vite moi-même sur ce plateau du Lignon. Et grâce à lui, je peux débriefer ce soir-là les douze heures non-stop que je viens de passer à consulter chacun et - c’est du moins ce que crois alors - considérer que tous les contacts pris, toutes les discussions engagées sont d’ores et déjà extrêmement positifs et prometteurs.