Ici, un Monsieur très patient m'a enseigné le travail du bois. Dans cette
bâtisse sans caractère, il m'a appris le tenon et la mortaise. Il m'a surtout
révélé que j'adorais cela. La sciure et les copeaux semblaient animés de vie et
couvrant complètement le sol, vouloir remplir l'atelier comme l'eau un bassin.
Et nous les repoussions dans les coins en petites montagnes jaune pâle. L'odeur
du bois fraîchement coupé compensait le bruit des scies et des tours. Dans
cette maison un peu à l'écart, chauffée avec un poêle alimenté par les chutes,
avec quelques collègues, il avait conçu et assemblé la totalité des
lits-bureaux des internats, comme les tables du Batisco et de Lucquet. Quand je
bricole chez moi, j'ai toujours une pensée pour ce Monsieur hélas aujourd'hui
disparu, et j'ai pour lui un sentiment de gratitude.
Si quelqu'un pouvait me rappeler son nom...
Roger Mandon! Un grand homme dans son silence et son calme discret. Il a
consolé bien des ados troublés dans son atelier. L'odeur des copeaux, le
plaisir de travailler à la râpe ou tourner des assiettes, bols, ou autre.
C'était pour moi le premier atelier où 'on ne faisait pas des trucs d'enfant,
mais du vrai, de l'utile et du beau! C'est par lui que je suis devenue ébéniste
pendant quelques années.
J'enverrai une photo de lui prochainement.
@ vg:Mais kitétoi?
Serait-ce Vincent Guyottot ?
Le polisson n'est même pas inscrit sur le site d'Emelyne !
Tu ferais plaisir à tout le monde, Elisabeth, si tu mettais sur le site la
photo de Roger.
En échange, réclame à Vincent (si c'est bien lui) de s'inscrire !
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Comments
Thursday 20 November 2008 | 12:06
Ici, un Monsieur très patient m'a enseigné le travail du bois. Dans cette bâtisse sans caractère, il m'a appris le tenon et la mortaise. Il m'a surtout révélé que j'adorais cela. La sciure et les copeaux semblaient animés de vie et couvrant complètement le sol, vouloir remplir l'atelier comme l'eau un bassin. Et nous les repoussions dans les coins en petites montagnes jaune pâle. L'odeur du bois fraîchement coupé compensait le bruit des scies et des tours. Dans cette maison un peu à l'écart, chauffée avec un poêle alimenté par les chutes, avec quelques collègues, il avait conçu et assemblé la totalité des lits-bureaux des internats, comme les tables du Batisco et de Lucquet. Quand je bricole chez moi, j'ai toujours une pensée pour ce Monsieur hélas aujourd'hui disparu, et j'ai pour lui un sentiment de gratitude.
Si quelqu'un pouvait me rappeler son nom...
Thursday 20 November 2008 | 15:00
Il s'appelait monsieur Roger Mandon
Thursday 20 November 2008 | 17:53
Roger Mandon! Un grand homme dans son silence et son calme discret. Il a consolé bien des ados troublés dans son atelier. L'odeur des copeaux, le plaisir de travailler à la râpe ou tourner des assiettes, bols, ou autre. C'était pour moi le premier atelier où 'on ne faisait pas des trucs d'enfant, mais du vrai, de l'utile et du beau! C'est par lui que je suis devenue ébéniste pendant quelques années.
J'enverrai une photo de lui prochainement.
@ vg:Mais kitétoi?
Saturday 22 November 2008 | 13:28
Serait-ce Vincent Guyottot ?
Le polisson n'est même pas inscrit sur le site d'Emelyne !
Tu ferais plaisir à tout le monde, Elisabeth, si tu mettais sur le site la photo de Roger.
En échange, réclame à Vincent (si c'est bien lui) de s'inscrire !
Saturday 22 November 2008 | 15:54
Ce "vg" a déjà été contacté. Il n'y a plus qu'à attendre !!!